Artist Stephanie Goulet painting the iconic storefront

Le joyau du centre-ville montréalais à l’honneur

Accompagnez la peintre montréalaise Stéphanie Goulet dans la création de sa toile présentant la devanture emblématique de la Maison Birks.

Artist Stephanie Goulet poses in front of the iconic Montreal storefront

Découvrir son processus

L’artiste visuelle Stéphanie Goulet se passionne pour l’architecture urbaine, parcourant les rues de la ville à la recherche de son prochain sujet. Dans son œuvre s’intitulant BIRKS Montreal #1, elle immortalise la devanture historique de la Maison Birks, un véritable bijou ayant pignon sur rue au cœur du centre-ville de Montréal.   « L’art est très important pour moi – cela a toujours été le cas – et depuis toute jeune, j’ai tenté de suivre un chemin précis », révèle la peintre. Après avoir découvert la peinture à l’âge de 12 ans, elle trouve son style unique à 38 ans après avoir peint un cliché qu’elle avait pris d’un immeuble historique. Amoureuse des vieux bâtiments et structures depuis ses études de maîtrise à Toulouse, en France, l’artiste s’inspire aujourd’hui des scènes architecturales montréalaises les plus mémorables. « La Maison Birks est un monument, une bâtisse emblématique, qui représente aussi une histoire emblématique », affirme-t-elle.

Black and White photo of the downtown storefront

Un bijou architectural

Inauguré sur le square Phillips en 1894, l’immeuble actuel témoigne de la longévité de la marque, mais aussi de son savoir-faire artisanal. Après avoir subi un agrandissement et une restauration en 1907, le magasin de 18 000 pieds carrés était le plus grand espace commercial sur un seul étage au monde à l’époque. Plus d’un siècle et une autre restauration plus tard, la devanture architecturale aux détails fins s’élève toujours fièrement à quelques pas de la célèbre rue Sainte-Catherine, une des artères commerciales principales de Montréal.

The artist sketches the storefront

Immortaliser un bâtiment historique

Lorsqu’elle a décidé de peindre le bâtiment de la Maison Birks, Stéphanie Goulet a entrepris son processus habituel, le photographiant d’abord à partir de la rue. « La lumière était si parfaite ce matin-là », se souvient-elle. Le défi : trouver l’angle précis qui lui permettrait de capter « tout ce que j’avais dans ma tête. » Examinant les photos une par une sur son ordinateur, l’artiste s’est arrêtée sur celle qui lui « faisait ressentir ce que j’avais vu ce jour-là, ce matin-là » et puis a fait une esquisse de la photo sur une toile. S’étirant parfois sur plusieurs jours, cette étape lui permet de s’assurer que l’œuvre finale inclura autant de détails qu’elle le désire. Et puis, vient le moment de peindre méticuleusement par-dessus son esquisse, un élément à la fois.   L’artiste a ajouté du cuivre et de l’or 24 carats à sa toile, permettant aux matières illustrées de véritablement prendre vie. À travers ce processus, « je peux créer mon propre bijou sur le bâtiment », explique-t-elle. De la porte bleue saisissante à l’horloge classique, l’œuvre finale regorge d’une attention remarquable aux détails. « Ces détails racontent aussi ce qui s’est passé il y a très longtemps », constate la peintre. Pour elle, les préserver est une façon de contribuer à l’histoire de l’édifice, qui continue de s’écrire.